Messe solennelle - Hector Berlioz

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Après le Requiem de Mozart en 2023, œuvre ultime du compositeur, c’est une œuvre de jeunesse que donne le chœur "entre Ciel et Sommets"
Etrange destin et étrange écriture que cette œuvre. C’est à peine âgé de 20 ans que Berlioz compose cette Missa Solmenis, et mécontent il écrira dans ses mémoires qu’il a détruit l’œuvre. Ne subsiste alors que « Resurrexit ». Etrange destin lorsque qu’on retrouve en 1991 un manuscrit intégral de la messe dans une église d’Anvers. Etrange écriture car il écrit cette œuvre pour un effectif proche des pratiques de l’époque à savoir dessus haut de contre taille et basse taille, donc pour un chœur d’hommes.
Une œuvre qui pourtant recèle toute la personnalité de Berlioz dans un fatras unique où les trouvailles harmoniques et rythmiques se disputent les idées neuves
L’œuvre est donc difficile pour un chœur mixte habituel, les chefs de chœur s’obligent souvent à faire quelques truchements entre les voix, et l’œuvre écrite pour orchestre ne fait l’objet que d’un accompagnement sous forme de réduction pour clavier. Pas d’accompagnement pour orgue. De plus, à 20 ans, Berlioz ne maîtrise pas complètement le latin et son accentuation ce qui transparaît dans les parties vocales.
Jean-François Sénart, et Chantal de Zeeuw contactent les éditions A Cœur Joie pour leur proposer d’effectuer un travail de réécriture de l’œuvre pour 4 voix mixtes et surtout de créer un accompagnement pour orgue et non pas seulement un réduction. Enfin Jean-François Sénart va y apporter les corrections syllabiques pour une correspondance nécessaire à la bonne lecture du texte.