L’opéra du villageois

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L’Opéra du villageois poursuit les intentions du projet, les séquelles de la colonisation qui explorait la question des traces, des mémoires vivantes, du patrimoine et des rituels. « Ils ont saisi l’objet mais pas son esprit », indique une pancarte, brandie devant le public. L’Opéra du villageois poursuit les intentions du projet Les séquelles de la colonisation qui explorait la question des traces, des mémoires vivantes, du patrimoine et des rituels. Dans une danse cathartique, le danseur et chorégraphe Zora Snake révèle le parcours des oeuvres pillées, de ces masques et objets sacrés qui ont été accaparés par les Européens. La performance mêle le hip-hop, le breakdance, une danse sacrée venue de l’ouest du Cameroun, une bande-son de discours politiques et d’analyses géopolitiques, la musique live de la flûtiste Maddly Mendy Sylva. Ce nouveau langage artistique, poétique et transgressif infiltre aussi bien les musées que la rue, grâce à un dispositif entièrement adaptable.