Kalika

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« Pas besoin d’un gadjo pour se sentir belle » chante Kalika, artiste pop-trash. Elle se présente, extravagante, effrontée et libre. Il faut entendre et voir le culot qui se cache derrière l’univers pop, les couleurs acidulées et l’esthétique kawaii de Kalika. Kawaii, c’est l’adjectif japonais qui désigne quelque chose de mignon, pur et innocent. Son nom provient de Sara-la-Kali, sainte vénérée par la communauté des Gitans de Sainte-Marie-de-la-Mer et de Kali, déesse indienne de la destruction et de la reconstruction. Tout péter, tirer dans le tas, éclater les ballons en forme de coeur comme dans son clip L’été est mort, casser les codes, ceux de la jeune femme lisse et gentille, voilà ce à quoi s’emploie Kalika, artiste « pop-trash ». Ses textes parlent de sexe et n’y vont pas par quatre chemins. Ça fait du bien de ne pas laisser les hommes seuls parler de la chose. Son dernier opus Adieu les monstres, d’une une belle maturité, questionne la normalité, la sienne et celles des autres.