De l’extension de la cruauté (mal et jubilation)

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Que dire du monde et de la barbarie qui étreint certains êtres ? Voilà l’intention de Raharimanana (co-auteur de L’île rouge avec Robin Campillo, Grand Prix du Festival de Cannes, 2017). Grand prix littéraire de Madagascar (ADELF), pour Rêves sous le linceul Que dire du monde et de la barbarie qui étreint certains êtres ? Voilà l’intention de Raharimanana (co-auteur de L’île rouge avec Robin Campillo, Grand Prix du Festival de Cannes, 2017). L’auteur-diseur malgache reprend ses écrits qui convoquent les tares du monde, les cicatrices laissées sur les corps, les mémoires et les terres. Il fait entendre les voix des opprimés, des dominés. Il veut partager le savoir, partager la mémoire et l’avenir. Il rit, non pour se moquer ni oublier, mais bien parce que l’éclat d’un rire agit comme repoussoir contre la barbarie. Tao Ravao accompagne le tout de ses cordes. Sa musique prend tantôt des accents de blues électrique ou de musique traditionnelle malgache. Inclassable. Un acte de poésie.